Le jeune homme était venu dans ce pays pour étudier. Même s’il travaillait à temps partiel dans un magasin, c’est pour décrocher un diplôme qu’il était venu ici.
Il n’avait pas vraiment eu le choix. C’était le souhait de son père et son père etait un homme très volontaire.
Il décrocherait donc un diplôme universitaire. Personne dans son village n’en avait un. Il serait le premier ! Le premier homme de son village avec un diplôme !
Tel était le souhait de son père.
Ce jeune homme était donc venu dans ce pays pour réaliser les rêves de quelqu’un d’autre, des rêves qui n’étaient pas les siens.
Il a donc vécu une vie empruntée, une vie empruntée à celle de son père, une vie par procuration au nom d’une autre personne.
Quelle honte, car nous sommes tous des êtres uniques.
Tiré de ‘Méditation Minute’ par Simon Parke (www.simonparke.com). Disponible d’amazon.co.uk (www.amazon.co.uk).
A borrowed life: by Simon Parke
The young man had come to this country to study. He was working part-time in a store, but he’d come to get a degree.
It hadn’t really been his choice. His father wished it and his father was a forceful man.
So he’d get a proper university degree. No one in his village had one of those. He was to be the first! The first man in the village with a degree!
And that’s what his father wanted.
And so it was that he came to this country with second-hand dreams – dreams that were not his own.
And he lived a borrowed life, a life borrowed from his father’s wardrobe, a vicarious existence, on behalf of someone else.
Which is a shame, because we were made to be original.
Taken from ‘One-Minute Mystic’ by Simon Parke (www.simonparke.com). Available on amazon.co.uk (www.amazon.co.uk).